TOURS (AFP) - Véronique Courjault, mère des deux bébés retrouvés congelés à Séoul, a reconnu avoir commis au total trois infanticides entre 1999 et 2003, lors de sa garde à vue à Tours qui devrait déboucher jeudi sur l'ouverture d'une information judiciaire et sa mise en examen.
Jean-Louis Courjault et son épouse Véronique, ont été conduits jeudi en début d'après-midi au Palais de justice de Tours, où devait être ouverte une information judiciaire dans l'affaire des bébés retrouvés congelés, a constaté un journaliste de l'AFP.
Mme Courjault, qui avait reconnu mercredi être la mère infanticideinfanticide des deux bébés retrouvés dans le congélateur de son domicile sud-coréen en juillet dernier, a egalement avoué avoir tué un troisième bébé à sa naissance en France en 1999, selon une source proche de l'enquête.
Véronique Courjault, 38 ans, aurait tué ce bébé en juillet 1999, dans des circonstances encore indéterminées, selon la même source.
La jeune femme, mère de deux enfants de 10 et 11 ans, était toujours entendue jeudi par la police. "Il y a encore des auditions. Une information judiciaire sera ouverte dans l'après-midi", a indiqué en fin de matinée le parquet de Tours.
Véronique Courjault devrait être ensuite mise en examen pour infanticide, selon une source proche de l'enquête.
La jeune femme, qui niait depuis deux mois et demi tout lien avec les deux bébés retrouvés le 23 juillet par son mari Jean-Louis à leur domicile de Séoul, a craqué mercredi après une première nuit de garde à vue.
"Ma cliente a bien reconnu les faits d'infanticide qui lui sont reprochés", a précisé jeudi matin Me Marc Morin à l'AFP. "Elle les assume et affirme avoir agi seule", a-t-il de nouveau précisé.
Véronique Courjault aurait parlé aux policiers mercredi à la mi-journée alors que son mari, également en garde à vue depuis mardi, avait quitté le commissariat pour assister à une perquisition à son domicile de Souvigny-en-Touraine, à cinq kilomètres d'Amboise, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Mme Courjault aurait accouché seule dans sa maison d'un quartier résidentiel de Séoul et aurait ensuite étouffé ou étranglé les bébés, selon des sources concordantes.
La première naissance aurait eu lieu en 2002 et la seconde fin 2003, avant que Mme Courjault ne subisse une ablation de l'utérus dans un hôpital de Séoul, selon des sources proches de l'enquête.
"Le mari n'a jamais eu connaissance des faits", selon Me Morin. Il a rappelé que c'était Jean-Louis Courjault, ingénieur travaillant pour un équipementier automobile américain, qui avait alerté la police sud-coréeenne après avoir découvert les corps dans le congélateur, alors que sa femme se trouvait en France.
L'ouverture d'une information judiciaire devrait permettre de déterminer les nombreuses interrogations qui restent en suspens dans cette affaire, qualifiée d'"assez exceptionnelle" par le procureur de la République de Tours Philippe Varin. Pourquoi Mme Courjault a-t-elle conservé les corps dans le congélateur aussi longtemps sans chercher à s'en débarrasser ? Comment personne ne les a trouvés ?
M. Courjault a toujours défendu sa femme, affirmant que les deux corps avaient été placés dans le congélateur alors que le couple était en vacances en France.
Cette défense s'est écroulée mardi avec l'annonce des résultats de tests ADN pratiqués en France prouvant qu'ils étaient bien les parents des deux bébés.
Jean-Louis Courjault et son épouse Véronique, ont été conduits jeudi en début d'après-midi au Palais de justice de Tours, où devait être ouverte une information judiciaire dans l'affaire des bébés retrouvés congelés, a constaté un journaliste de l'AFP.
Mme Courjault, qui avait reconnu mercredi être la mère infanticideinfanticide des deux bébés retrouvés dans le congélateur de son domicile sud-coréen en juillet dernier, a egalement avoué avoir tué un troisième bébé à sa naissance en France en 1999, selon une source proche de l'enquête.
Véronique Courjault, 38 ans, aurait tué ce bébé en juillet 1999, dans des circonstances encore indéterminées, selon la même source.
La jeune femme, mère de deux enfants de 10 et 11 ans, était toujours entendue jeudi par la police. "Il y a encore des auditions. Une information judiciaire sera ouverte dans l'après-midi", a indiqué en fin de matinée le parquet de Tours.
Véronique Courjault devrait être ensuite mise en examen pour infanticide, selon une source proche de l'enquête.
La jeune femme, qui niait depuis deux mois et demi tout lien avec les deux bébés retrouvés le 23 juillet par son mari Jean-Louis à leur domicile de Séoul, a craqué mercredi après une première nuit de garde à vue.
"Ma cliente a bien reconnu les faits d'infanticide qui lui sont reprochés", a précisé jeudi matin Me Marc Morin à l'AFP. "Elle les assume et affirme avoir agi seule", a-t-il de nouveau précisé.
Véronique Courjault aurait parlé aux policiers mercredi à la mi-journée alors que son mari, également en garde à vue depuis mardi, avait quitté le commissariat pour assister à une perquisition à son domicile de Souvigny-en-Touraine, à cinq kilomètres d'Amboise, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Mme Courjault aurait accouché seule dans sa maison d'un quartier résidentiel de Séoul et aurait ensuite étouffé ou étranglé les bébés, selon des sources concordantes.
La première naissance aurait eu lieu en 2002 et la seconde fin 2003, avant que Mme Courjault ne subisse une ablation de l'utérus dans un hôpital de Séoul, selon des sources proches de l'enquête.
"Le mari n'a jamais eu connaissance des faits", selon Me Morin. Il a rappelé que c'était Jean-Louis Courjault, ingénieur travaillant pour un équipementier automobile américain, qui avait alerté la police sud-coréeenne après avoir découvert les corps dans le congélateur, alors que sa femme se trouvait en France.
L'ouverture d'une information judiciaire devrait permettre de déterminer les nombreuses interrogations qui restent en suspens dans cette affaire, qualifiée d'"assez exceptionnelle" par le procureur de la République de Tours Philippe Varin. Pourquoi Mme Courjault a-t-elle conservé les corps dans le congélateur aussi longtemps sans chercher à s'en débarrasser ? Comment personne ne les a trouvés ?
M. Courjault a toujours défendu sa femme, affirmant que les deux corps avaient été placés dans le congélateur alors que le couple était en vacances en France.
Cette défense s'est écroulée mardi avec l'annonce des résultats de tests ADN pratiqués en France prouvant qu'ils étaient bien les parents des deux bébés.