Le mercredi 07 juin 2006(Agence France-Presse-Los Angeles)
Des scientifiques américains assurent avoir produit la première race de chats hypoallergiques, qui pourrait permettre à d'innombrables allergiques amoureux des animaux d'ouvrir sans souffrance leur foyer à un chat.
Ces chats, qui coûteront quelque 4000 dollars par tête, seront disponibles à partir de début 2007, indique mercredi dans un communiqué la société productrice Allerca, une firme de biotechnologie basée à San Diego.
Cette nouvelle race a été obtenue grâce à une technique baptisée divergence génétique : après avoir identifié les gènes de chatons dotés de protéines les moins allergéniques pour les humains, les chercheurs ont ensuite produit des portées de manière sélective et sur plusieurs générations, jusqu'à aboutir à un «super chat» ne provoquant pas d'allergie.
«Pour la première fois, les gens qui ne peuvent posséder de chat du fait de leurs allergies pourront en avoir un sans les risques qui vont avec et le coût des traitements antihistaminiques», promet la PDG d'Allerca, Megan Young, qui espère pouvoir produire quelque 10 000 chats hypoallergiques par an d'ici à 2009.
Selon l'Académie américaine sur les allergies, l'asthme et l'immunologie (AAAAI), environ 30 millions d'Américains souffrent d'allergie aux poils de chat.
La Société américaine pour la protection des animaux (ASPCA) s'est réjouie mais avec prudence mercredi de cette découverte, relevant qu'elle pourrait peut-être réduire le nombre de chats abandonnés du fait de propriétaires allergiques.
«Mais il sera important aussi de surveiller sur le long terme la santé de ces chats», ajoute l'ASPCA dans un communiqué.
Des scientifiques américains assurent avoir produit la première race de chats hypoallergiques, qui pourrait permettre à d'innombrables allergiques amoureux des animaux d'ouvrir sans souffrance leur foyer à un chat.
Ces chats, qui coûteront quelque 4000 dollars par tête, seront disponibles à partir de début 2007, indique mercredi dans un communiqué la société productrice Allerca, une firme de biotechnologie basée à San Diego.
Cette nouvelle race a été obtenue grâce à une technique baptisée divergence génétique : après avoir identifié les gènes de chatons dotés de protéines les moins allergéniques pour les humains, les chercheurs ont ensuite produit des portées de manière sélective et sur plusieurs générations, jusqu'à aboutir à un «super chat» ne provoquant pas d'allergie.
«Pour la première fois, les gens qui ne peuvent posséder de chat du fait de leurs allergies pourront en avoir un sans les risques qui vont avec et le coût des traitements antihistaminiques», promet la PDG d'Allerca, Megan Young, qui espère pouvoir produire quelque 10 000 chats hypoallergiques par an d'ici à 2009.
Selon l'Académie américaine sur les allergies, l'asthme et l'immunologie (AAAAI), environ 30 millions d'Américains souffrent d'allergie aux poils de chat.
La Société américaine pour la protection des animaux (ASPCA) s'est réjouie mais avec prudence mercredi de cette découverte, relevant qu'elle pourrait peut-être réduire le nombre de chats abandonnés du fait de propriétaires allergiques.
«Mais il sera important aussi de surveiller sur le long terme la santé de ces chats», ajoute l'ASPCA dans un communiqué.